Un des adhérents de la section a pu se libérer et s’est déplacé sur Paris. Cette visite a été un véritable enchantement pour lui ! Dernier vestige de l’industrie automobile dans Paris, cet immeuble historique a été rénové, transformé intérieurement avec un vrai respect de l’histoire industrielle du site et le souci d’une fonctionnalité optimum tout en assurant un réel confort de travail. Il est aujourd’hui le siège parisien de la société AREP. Jamais, il n’avait imaginé qu’il foulerait un jour le sol de l’ancienne usine Panhard & Levassor où a été conçue et fabriquée sa 24bt.
La section se chargeait de l’arrivée de la caravane sur Rouen et jusqu’à Saint-Pierre-de-Varengeville. Les adhérents de la section engagés dans cette aventure se sont particulièrement investis afin que ce trajet en Normandie soit une réussite.
La caravane, venant de Vernon et Gaillon, a traversé Rouen pour parvenir à Saint-Pierre-de-Varengeville. Nous avons accueilli des voyageurs un peu fatigués et assoiffés car il faisait chaud dans les voitures.
Désaltérés, un peu reposés, les participants -dont certains venaient de fort loin- se sont rendus à l’Hôtel Ibis de Barentin pour prendre possession de leur chambre, se rafraîchir puis, ils sont revenus à la salle où nous les avions accueillis pour participer au repas du soir, discuter de l’aventure et partager leurs impressions avec nous. La section avait prévu un buffet consistant afin de prendre des forces et constituer de réserves pour le lendemain.
Dimanche matin, la caravane est partie de Barentin vers Étretat sous le soleil. Notre première étape était Caudebec-en-Caux. Une halte était prévue sur la place du bourg afin que les représentants de la presse régionale présents puissent prendre des photos et des renseignements sur Panhard et la manifestation que nous vivions auprès des organisateurs de ces journées. Présent lui aussi, le maire de la commune s’est trouvé impressionné par le nombre de voitures présentes, par leur état impeccable de présentation et de fonctionnement.
Après une bonne demi-heure de stationnement, nous avons repris la route car nous étions attendus à Étretat... C’est du moins ce qui était prévu !
Passant par Villequier et Norville, l’itinéraire prévoyait de longer la Seine un petit moment puis d’obliquer vers l’intérieur des terres à partir de Notre-Dame-de-Gravenchon. Contournant Lillebonne et Bolbec, le trajet à travers la campagne normande s’est fait sans vraiment de difficulté.
Une surprise nous attendait en arrivant à Étretat car l’emplacement que nous pensions réservé pour garer nos voitures devant la mairie était occupé... Il en fallait plus pour prendre de court les membres organisateurs de la section –dont Daniel André et Patrice Avenel- qui nous ont dirigés vers un emplacement ouvert d’urgence par la police municipale de la ville. Stationnés entre les premiers immeubles de la cité et l’océan, nous ne pouvions être plus près de la plage.
L‘endroit frais et balayé par le vent étant très fréquenté, nos voitures ont été regardées avec curiosité par les promeneurs. Certains ont demandé un complément d’informations : Pourquoi étions-nous à Étretat en si grand nombre ? D’autres se souvenaient simplement de leur jeunesse, mais tous étaient surpris par l’état de présentation de nos véhicules.
Vers 12h30, le signal du départ vers Bordeaux-Saint-Clair fut donné. Sortir d’Étretat n’a pas été une mince affaire car les rues sont à sens unique, étroites et pour tout dire, nous avons fait sensation auprès de certains touristes étonné de voir de telles automobiles en ‘’liberté’’ dans les rue de cette cité balnéaire. Nous avons renseigné -dans un anglais très basique- des touristes américains qui nous demandaient des précisions sur nos véhicules. Un brin interloqués de voir tant de véhicules étranges pour eux -2 cylindres seulement pour une si grande carrosserie-, ils ont pris beaucoup de photos-souvenir de cette rencontre.
Le parking de la salle des fêtes de Bordeaux-Saint-Clair fut complètement rempli par les Panhard. Il y en avait partout, dans tous les coins et même en double file !
Le repas de fête servi constituait le point final de cette rencontre à caractère national et résumait bien la situation : Nous étions tous très heureux de nous rencontrer, satisfaits et reconnaissants envers l’équipe qui a eu l’idée de cette commémoration !
En souvenir de cette extraordinaire aventure, au nom de la section, Francis et Thierry ont offert à Josiane un capot de 24 sur lequel tous les équipages qui ont participé à ces deux jours étaient invités à signer ou écrire un petit mot.
Bye bye à tous, nous espérons tous que votre voyage de retour s’est déroulé sans incident et à la prochaine occasion de nous revoir, car ce fut un vrai plaisir !