Le dimanche 18 juin, c’était le jour du départ des bateaux ayant participé à la grande manifestation de l’Armada de Rouen. La descente de Seine par les navires quittant les quais de la cité en direction de l’embouchure du fleuve en un majestueux défilé provoque un afflux incroyable de gens –parfois venus de très loin- sur les deux rives du cours d’eau.
Meuh non, je ne suis pas en panne !… C’est juste un test pour savoir lequel de ces messieurs est le meilleur pour me dépanner s’il m’arrive quelque chose…
Comme l’atteste la photo suivante, la météo était très incertaine voire franchement à l’orage à partir du milieu de la journée, mais, s’il y avait du vent, il n’était encore rien tombé !
Voici le FLAMANT, premier gros bateau de la parade qui s’est présenté à 13h30. Les Patrouilleurs de Service Public (PSP), basés à Cherbourg, remplissent diverses missions : surveillance du trafic maritime, contrôle de l'application des réglementations en matière de pêche et de navigation, prévention contre les trafics illicites, etc….
Il sera suivi du MARITÉ, morutier à voiles construit à Fécamp qui a eu 100 ans le 24 juin 2023 et du BÉLEM construit à Nantes et lancé en 1896.
Ci-dessous, sachant qu’une "Caravelle" est encore moins imposante, cette réplique de "Caraque" de la marine Espagnole donne une petite idée de ce que les marins de Christophe Colomb ont vécu en 1492 pour traverser l’océan Atlantique avant d’atteindre l’ile de Saint-Domingue à bord de ‘’coques de noix’’ de – de 30m...
Entre deux ‘’gros’’ bateaux, de plus petits voiliers ou autres s’intercalent comme l’Hydrographe dont c’était la première participation.
L’Étoile et son sister-ship la Belle Poule sont des goélettes qui été construites aux ‘’Chantiers navals de Normandie’’ à Fécamp. Ce sont parmi les derniers bâtiments de la marine nationale à avoir servi dans les Forces Navales Françaises Libres durant la Seconde Guerre mondiale.
Le Bima Suci -venu d’Indonésie- sera le dernier navire que nous ayons vu. Trop de vent et de pluie pour rester au bord du fleuve ; d’ailleurs, une grande partie des spectateurs s’en allaient et vers 16h15, nous avons été la dernière Panhard à quitter les lieux.
Il nous reste quand même un espoir : celui d’avoir une météo plus souriante, en phase avec l’enthousiasme du moment pour la prochaine Armada… En 2027 parait-il !