Vacances 2020 en Panhard !

Toujours au château de Foix... Vous apprécierez la boisson !



Tout se passe bien jusqu’au moment où le break 17 ne répond plus… On sort en hâte de la voie rapide Foix-Tarascon (la N20) et on cherche, on cherche, on tente, carburation, alimentation… rien n’y fait ! La voiture démarre et tourne correctement mais n’a pas de puissance au démarrage. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que nous pensons tous, quasiment ensemble, que l’échappement est bouché !!! Nos voitures suiveuses avaient vu la veille plusieurs morceaux de laine de verre expulsés par la sortie d’échappement et la voiture était devenue un peu plus sonore… A l’aide d’un câble de débrayage, l’obturation est résolue mais il faudra bien demain ouvrir le silencieux !

Bonjour !
Voici la suite de nos aventures…
La nuit n’ayant pas apporté de miracle… il faut ce mercredi matin démonter le silencieux du break 17. Certains doivent se demander comment, mais sachez qu’est monté sur cette voiture, depuis une quinzaine d’années au moins, un silencieux inox « Panhardis » démontable. L’autopsie est rapide : deux soudures ont lâché, permettant à la laine de verre de se balader allègrement. Voilà le pourquoi.



Reste maintenant à trouver quelqu’un qui pourra faire les soudures voulues et après quelques coups de fil on trouve finalement à Tarascon une petite entreprise qui accepte de faire le dépannage. Les morceaux sont emmenés et confiés à l’entreprise de chaudronnerie de Christophe TONNELE (un peu de pub bien méritée). Pendant ce temps le téléphone sonne ; un Panhardiste de Tarascon a entendu dire que des Panhard se promenaient dans le coin… Avec l’aide –semble-t-il- de « Breizhpanhard » il trouve notre numéro et se propose de passer nous voir à Gourbit. Il s’avère qu’il s’agit d’Arnaud, jeune Panhardiste passionné à la tête d’une flotte d’une bonne vingtaine de voitures, que nous avons déjà rencontré sur le salon de Lyon et digne fils de son père Daniel, panhardiste tout aussi convaincu ! Il vient donc à bord de sa Dyna Z1 noire nous rendre visite, avec son frère et sa belle-sœur, visite fort sympathique ! Devinez de quoi nous avons parlé…



En début d’après-midi, le silencieux récupéré en fin de matinée est remonté grâce à un habitant de Gourbit qui fait des travaux et nous donne un morceau de laine de verre !

On peut alors reprendre le cours de nos activités et nous prenons la route vers Montségur. Le château cathare, véritable forteresse ayant soutenu un siège de 11 mois contre les troupes royales et papales, impressionne dès l’approche. On ne peut ignorer le sort de ses occupants qui périrent au bûcher au pied du « pog ».







Nous ne serons que 4 sur 8 à faire la montée jusqu’aux ruines, une montée de 700 mètres avec 170 mètres de dénivelé, c’est respectable, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Le paysage est magnifique bien sûr.





Nous passerons un bon moment en compagnie d’un guide-archéologue qui nous conte l’histoire de cette tragédie et nous invite aussi à réfléchir sur la tolérance et le vivre-ensemble, tout en nous félicitant de ne pas être resté en bas !!!



Après quoi nous prendrons la direction du village de Montségur en contrebas pour boire un verre dans l’unique bistrot ouvert, établissement en état d’origine lui aussi, avec une patronne qui semble avoir décidé de ne pas quitter les lieux.





Demain nous irons à Carcassonne si les « demoiselles » sont d’accord avec leurs équipages !

Bonjour à nos fidèles lectrices et lecteurs !
C’est la grande frustration… Pas un autre Panhardiste qui n’ait de photos de vacances en Panhard à publier dans ce post ? C’est à peine croyable !!! Personne qui ne soit en route ou rentré ? Nous vous attendons avec impatience, faites nous signe !
Vous devez déjà vous demander ce que nous aurons à raconter aujourd’hui… Laquelle sera tombée en panne et comment la panne se résoudra… Eh bien, vous allez être déçus ! Pas même un petit vapor lock malgré la température caniculaire ! Du coup vous allez devoir vous contenter de nos découvertes du jour !
Ce matin direction Carcassonne et sa célèbre « cité ». Nous avons prudemment consulté le Guide Vert pour trouver un conseil en matière de lieu où manger. A peine garés, nous partons donc à l’assaut des remparts, afin de trouver la place du château. Et nous déjeunons chez Dame Carcas, une bonne adresse !





Puis nous parcourons un peu les ruelles avant de nous décider pour le parcours A dans le château et la deuxième ceinture des remparts, dont le thème est l’architecture des lieux. Un bon moment malgré la chaleur écrasante !

Après un rafraichissement bienvenu, nous regagnons le parking pour nous rendre non loin de là « Chez Cabanel »… une adresse qu’on nous a donnée chez Dame Carcas, une boutique de Vins et Spiritueux où l’on devrait trouver l’Hypocras (apéritif à base de vin avec épices et miel que nous avons bu au déjeuner), ainsi que d’autres douceurs comme la crème de menthe ou de citron.



Nous arrivons dans cette « maison » au look très vintage et même si il n’y a plus ni Hypocras ni crème de citron on trouve beaucoup d’autres choses qui feront notre bonheur !





Retour sans incident vers notre gîte, si l’on excepte le changement de direction de deux équipages qui, cheveux au vent, se hâtent de regagner la colonne.



Demain c’est notre dernière journée ici, on vous racontera !

Bonjour !
Dernière journée donc en Ariège et programme plus léger pour nous.
Ce matin nous avons décidé, pour ceux qui le souhaitent de monter jusqu’au Christ que nous apercevons sur la hauteur face à la maison. Une balade d’environ 1.5 kilomètre d’abord en forte montée le long du chemin de croix, puis une redescente boisée vers le village de Gourbit.







Ce midi, nous avons un invité : Arnaud se joint à nous pour le déjeuner et la balade de l’après-midi Aujourd’hui il nous a fait la surprise d’arriver avec sa dernière acquisition : une Scarlette ayant autrefois appartenu à son père et qu’il a rachetée récemment dans la région toulousaine ! L’occasion de faire une belle photo !



Nous prenons à 14 heures le chemin de Bédeilhac non loin de là car nous avons réservé pour la visite guidée de la grotte. Celle-ci est impressionnante par ses dimensions. Outre les quelques traces d’art pariétal qu’elle contient (elle fut fréquentée par des hommes il y a 17.000 ans et on y trouve des peintures et des gravures dans la roche), elle offre aussi de magnifiques concrétions. Cette grotte n’est pas aménagée pour un parcours facile et n’est pas illuminée de toutes parts, on y chemine au contraire à la lueur des torches et on doit avouer que dans la gigantesque salle terminale l’expérience proposée par notre guide d’éteindre toutes les torches et de faire le silence absolu est particulière. On ne vous proposera pas hélas de photos, celles-ci étant interdites à l’intérieur.





Après cette visite nous irons prendre un verre à Tarascon en éprouvant hélas le terrible bruit de la circulation sur cette Nationale qui mène vers Andorre et ses supermarchés.



Arnaud nous raccompagnera jusqu’à Banat et nous terminerons la montée vers Gourbit pour préparer notre départ et la suite de notre périple. Demain direction Toulouse par le chemin des écoliers.