Six Panhard de la section et une ‘’moderne’’ du DCPL se sont retrouvées à Caumont-L’Éventé. La 24ct d’un adhérent du DCPL nous attendait sagement garée sur le parking du ’’Souterroscope’’.
Après un court parcours ‘’géologique’’ nous avons pénétré dans les entrailles de l’ancienne carrière d’ardoise en parcourant un long tunnel plutôt sombre, assez bas de plafond, parsemé de bornes sonores et lumineuses. L’atmosphère est fraiche et humide sous terre, mais l’impression n’est pas désagréable.
L ‘activité de la carrière court de 1850 à 1952 avec des périodes sans activité. Au début, il s’agit d’une simple exploitation communale. L’entreprise aura une alternance de périodes d’activité et d’arrêt total. Une ultime tentative d’exploitation se déroulera sans vrai succès commercial de 1948 à 1952. Ainsi s'achève l'histoire d'une industrie originale pour la région.
Dans une salle très vaste, une intéressante exposition de minéraux dont des géodes nous attendait. Certaines étaient de bien grande taille !
Revenus à la lumière du jour, nous nous sommes installés sous une grande tente pour pique-niquer. Comme d’habitude, les discussions furent animées et la bonne humeur servit de ‘’fil rouge pour tous’’. Le groupe comptait cinq personnes de plus que sur la photo. : Les ‘’trainards’’ n’ont pas encore fini leur café.
Une ondée nous attendait à l’arrêt suivant. La visite commentée par le propriétaire de l’Andouillerie de la Baleine nous apprit beaucoup de choses sur la fabrication traditionnelle des ‘’Andouilles de Vire’’.
La dénomination ‘’Andouille de Vire’’ n’étant pas une Appellation d’Origine Protégée (AOP), l’homme de l’art nous a laissé entrevoir les fantaisies utilisées par les industriels pour sa fabrication.
Une dégustation et des achats dans le magasin de l’atelier plus tard, nous prenions la direction de Villedieu-les-Poêles pour la poursuite de la journée à l’hôtel ‘’Le Fruitier’’.
Un délicieux repas et une nuit de sommeil nous amena vers un ‘’lendemain’’ aussi ensoleillé et chaud que la veille. Après le petit-déjeuner, nous avions réservé une visite de la fonderie Cornille-Havard.
L’établissement est mondialement connu. L’atelier actuel, toujours en activité, a été construit en 1865.
Au départ, les fondeurs étaient itinérants, se déplaçant au pied des églises pour fabriquer les cloches. La fonderie produit des cloches d’église et propriétés privées, des bronzes d’art et de décoration (statues d’artistes). L’entreprise s’occupe aussi de l’installation et de la maintenance des cloches et carillons.
La visite fut fort instructive pour tous. La sortie passait par un magasin de souvenirs rempli de très jolis objets attirants que nous avons regardés et parfois achetés. Il faut reconnaître que tout cela était bien joli !...
Après un dernier repas pris à l’hôtel restaurant qui nous accueillait nous sommes rentrés chez nous par des routes directes ou en flânant par monts et par vaux dans la campagne Normande pour rejoindre chacun ses pénates.