Les 1er et 2 mai, la section Bourgogne Franche-Comté s’est rendue en éclaireur sur le circuit de Magny-Cours pour le Classic Days. Nous voulions comparer avec le Grand Prix de l’Age d’or et voir si une organisation annuelle est réalisable.
Parti de Dijon de bon matin avec ma 24 CT sur la remorque derrière le Picasso, j’avais rendez-vous à Beaune avec Michel Leblond venu en Z 16 afin de faire la route ensemble. Depuis Decize, un itinéraire fléché nous faisait passer par des petites routes et c’est vers onze heures que nous arrivions à destination sans ennui. Michel Marchand et son épouse, ainsi que les Accary père et fils, étaient déjà là.
Sur le circuit, la manifestation est très organisée. Un emplacement précis est réservé à chaque voiture, sur une aire bitumée. Après avoir fait « décaniller » les René Bonnet mal installés, nous avons pu nous placer. A ce moment, nous avons aperçu Jean-François Meunier venu en indépendant. De l’autre côté de la piste, grâce à une passerelle, nous avions accès au terrain de camping où j’ai installé mon Picasso transformé en dortoir.
L’après-midi, nous avons assisté dans les tribunes à plusieurs plateaux de vingt-cinq minutes chacun. DB et CD passaient devant nous régulièrement. Sur le paddock, Guy Ligier en personne répondait aux questions et signait des autographes. Abarth, Mustang et Alfa-Roméo étaient également à l’honneur. Il était possible de tourner sur le circuit, après inscription.
Vers 18 heures, notre Président national arrivait en moderne, car un problème de « bénitier » avait immobilisé sa Panpan, pas du tout inquiet de n’avoir aucune réservation de chambre ! Michel Leblond devant récupérer la clef de la sienne au nord de Nevers, c’est avec Philippe qu’ils se rendirent à l’hôtel où, oh ! miracle ! il en restait une.
Pour le repas de gala, malgré la foire d’empoigne, la section s’est regroupée autour d’une table. Excellent repas, au champagne s’il vous plaît !
Le dimanche matin , a eu lieu un défilé de cent vingt Mustang venues de toute la France. Puis nous avons parcouru les stands avant le rendez-vous avec Thierry Dubois qui nous dédicaça ses livres. Etait présente celle qui a inspiré la « journaliste » du Mystère de la Traction 22. Il a été confirmé à Thierry que le Club Panhard serait présent le 30 mai à la Nationale 6 historique à Saulieu, et à l’embouteillage de Lapalisse les 9 et 10 octobre prochains.
Avant midi, rassemblement de toutes les voitures pour le « Classic-Parade » qui consiste à faire trois tours de circuit en cortège. Une PL 17 venue d’Orléans s’était jointe à nous. Le défi des organisateurs était de recouvrir tout le circuit d’anciennes, défi presque atteint !
Ensuite, alors que Serge Chalumeau et un ami étaient venus nous rejoindre, ce fut l’apéro de l’amitié où chacun déboucha sa bouteille (!) et tira son repas du sac.
Vers 15 h 30, je prenais la direction de Dijon avec ma 24 sur le plateau afin de rentrer de bonne heure. A peine la Panhard déchargée, Michel, jamais pressé (dixit sa femme) et parti longtemps après moi, m’appela : « Je suis en panne entre Luzy et Autun. » Quelques conseils mécaniques, quelques changements de pièces sous la pluie mais résultat négatif : pas de puissance !
Après de nombreux coups de fils, c’est vers 21 h avec la remorque que je partais à sa rencontre. Il faisait nuit noire quand nous avons chargé la Z 16 à la lampe électrique et pris le chemin du retour. La voiture déposée à mon garage, c’est à 2 h du matin que l’on se mettait à table devant une boîte de rillettes, un saucisson et une bonne bouteille.
Le lendemain, nous avons essayé de détecter la panne sans résultat. La Dyna a été embarquée sur la remorque, direction Arbois. Mise au garage, elle y est toujours… Sera-t-elle prête pour la Finlande ?
Ce fut encore un week-end bien rempli et sympa avec une météo finalement meilleure que prévue.
Philippe souhaiterait que l’on renouvelle ce Classic-Days en 2011, si possible avec l’aide des adhérents locaux.
Le bureau BFC