Mémorable, formidable, inoubliable… voire imbattable ?! De l'avis unanime des participants, aussi nombreux que ravis, cette édition corrézienne de très haute tenue a encore repoussé les limites de l'excellence que nous pensions possible en A.G.O. ! L'organisateur principal, Yves CLAVAL ( bien secondé par sa mère Marie-Louise, jeune retraitée de la municipalité d'Ayen ) sait garder raison en toute circonstance.
Mémorable, formidable, inoubliable… voire imbattable ?! De l'avis unanime des participants, aussi nombreux que ravis, cette édition corrézienne de très haute tenue a encore repoussé les limites de l'excellence que nous pensions possible en A.G.O. ! L'organisateur principal, Yves CLAVAL ( bien secondé par sa mère Marie-Louise, jeune retraitée de la municipalité d'Ayen ) sait garder raison en toute circonstance.
Ce long week-end de mai, commencé avec le jeudi de l'armistice et se terminant lundi de Pentecôte, se sera déroulé sous les meilleurs auspices. Ayen, chef lieu de canton de Basse-Corrèze, est limitrophe du Lot : c'est le Périgord en Limousin ! Le village de vacances tout proche est également disposé sur une éminence, d'où la vue est panoramique sur 6 départements : Dordogne, Haute-Vienne, Lot, Puy-de-Dôme, Cantal, sans oublier la Corrèze !
Vendredi, excursion en car à Tulle, histoire de laisser souffler les mécaniques… et peut-être les équipages ? En tout cas, ce sont deux cars qui furent affrétés, pour quelque 90 personnes ! Le matin, arrêt à Sarran pour la visite du musée Chirac. De fort belle facture, le bâtiment est ouvert toute l'année et emploie 12 personnes à plein temps ! Il renferme la plupart des cadeaux reçus par l'ex-Président, un véritable inventaire à la Prévert, du plus culturel au plus kitsch, un ensemble hétéroclite présenté avec recherche, et non sans intelligence !
Après une pause gastronomique, une promenade digestive nous attend dans le vieux Tulle, que nous allons trouver un peu escarpé, niché qu'il est dans sa vallée, au bord de la Corrèze ! Précisons que la ville de Tulle est entourée de 7 collines… comme Rome, ou Saint-Étienne !
Samedi matin, maxi-défilé en Panhard pour la visite du chef lieu de canton tout proche. Première étape à l'espace des Vieux Métiers, de la Locomotion et des Traditions Populaires, installé dans de vastes locaux municipaux du bourg d'Ayen. Une collection impressionnante de plus de 300.000 outils et objets, rassemblés par M. et Mme CAUDOUX !
La matinée se terminera en grande pompe à la mairie d'Ayen où nous sommes reçus par le Maire en personne, Henri-Paul REYNAL ( une belle stature de rugbyman ! ). Après les félicitations d'usage - pour ne compter que 700 habitants, AYEN est fort actif et en plein développement - c'est le traditionnel vin d'honneur avant le déjeuner aux "Chaumonts".
Situé en Dordogne à une vingtaine de kilomètres, le splendide château de Hautefort nous attend, perché au bord d'un plateau qui domine le village et la campagne environnante bien préservée. Exceptionnellement, nous sommes autorisés à stationner dans la cour d'honneur, faveur insigne qui nous fait ignorer le parking public en contrebas !
Dimanche matin, c'est l'Assemblée Générale proprement dite qui nous occupe.
L'après-midi, cap au Nord pour rejoindre Pompadour, son célèbre château ( que nous ne visiterons pas ) de la non moins célèbre marquise, née Jeanne Poisson, et favorite de Louis XV. Nous continuons vers la Jumenterie, classée Haras National ! Voilà qui nous change de nos habituels chevaux-vapeur, et pour une fois les amis des bêtes sont servis !
Lundi matin, l'heure du départ a sonné sitôt après le petit-déjeuner pour les Panhardistes les plus éloignés. Ne pouvant nous résoudre au retour dans l'immédiat, avantagés par une distance moindre ou décidés à poursuivre les vacances, nous sommes encore nombreux à vouloir profiter de la dernière visite du long week-end, celle du " Pan de Travassac ", comprenez les ardoisières situées à Donzenac, au nord de Brive. Le responsable nous attend pour la visite. Une partie de l'exploitation est en activité ( avec une dizaine de personnes ), tandis que le site initial a été transformé en écomusée. Ici, on exploite l'ardoise depuis trois siècles ! La particularité extraordinaire de ce site vient du fait que les couches ( ou pans ) de minerai sont disposés verticalement, ce qui est pratiquement unique au monde ! Sa qualité est également reconnue, elle a été choisie pour restaurer les toits du Mont Saint-Michel… une livraison étalée sur 5 années cependant, pour ne pas léser le marché local, la production ne le permettant pas. Ici tout est resté manuel ( hormis les moyens de levage pour déplacer les blocs, naturellement ! ). Toute mécanisation augmenterait de façon notable le taux de déchets inexploitables !